Réalité et fiction semblent être à l’opposé. Mais en est-il toujours ainsi ? L’histoire devient de plus en plus souvent sujet de fiction et la Shoah n’y échappe pas. Depuis les années 70, la bande dessinée s’est emparée de la Shoah, non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie. « Maus » de Art Spiegelman est un chef-d’œuvre, mais de nombreux autres auteurs de bande dessinée ont également réussi à traduire la Shoah en images. L’exposition présente plus de 200 bandes dessinées, romans graphiques et manuscrits sur le thème de la Shoah.

À l’occasion de la Journée de Commémoration de l’Holocauste, Laurence Schram, chercheuse senior, donne une conférence à la Chambre des Représentants.

Le jour même de la Journée internationale de Commémoration de l’Holocauste, Kazerne Dossin projette le film « Cuba’s Forgotten Jewels » (« Les Joyaux oubliés de Cuba ») à l’UGC Antwerpen, en partenariat avec le musée Red Star Line et le Vredescentrum.

kazernedossin.memorial est mis en ligne le même jour. Ce site commémoratif en ligne est dédié aux plus de 25 500 victimes qui ont été déportées depuis la caserne Dossin.

En présence de la presse, Judy Kreith – réalisatrice du documentaire « Cuba’s forgotten Jewels » – confie au musée une petite malle de voyage ayant appartenu à sa mère, Marion Kreith. Réfugiée à La Havane pendant la guerre, celle-ci avait ainsi pu échapper à la déportation.

Ballon Media et l’auteur Émile Bravo présentent le nouvel album de Spirou, « L’espoir malgré tout », à Kazerne Dossin.

En collaboration avec Kazerne Dossin, Cinemien organise l’avant-première du film ‘Werk Ohne Autor’ (‘L’œuvre sans auteur’). Avec une introduction de Veerle Vanden Daelen.

Le curateur Erwin Joos et Annick De Ridder, échevine du Port d’Anvers, inaugurent l’exposition invitée temporaire ‘Eugeen Van Mieghem en de migranten van de Red Star Line’ (‘Eugeen Van Mieghem et les émigrants de la Red Star Line’).

Les images de vastes groupes d’immigrés désireux de s’installer en Europe sont aujourd’hui gravées dans nos esprits. Une centaine d’années plus tôt, la situation était inversée : ils étaient des millions à quitter l’Europe pour les États-Unis, en quête de vies meilleures. Il y a plus d’un siècle, l’artiste social anversois Eugeen van Mieghem (1875-1930) dépeignait de manière poignante les innombrables émigrants juifs qui quittaient Anvers pour les États-Unis avec la Red Star Line. Entre 1873 et 1934, la Red Star Line a ainsi permis à près de 2 millions d’émigrants de faire la traversée, Anvers étant alors un des principaux ports de départ européens.

Kazerne Dossin et Filmhuis Mechelen organisent la projection du film ‘Kichka : Life is a cartoon’ (‘Kichka : La vie est une bande dessinée’), qui traite de la relation entre Henri Kichka, survivant de la Shoah, et son fils Michel.

En partenariat avec Démocratie ou Barbarie, Kazerne Dossin organise sa journée annuelle des professeurs, destinée à tous les enseignants francophones de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur. 33 enseignants suivent cette journée sur le thème de l’imagerie des génocides.

Herman Van Goethem, auteur de l’ouvrage ‘1942. Het jaar van de stilte’ (1942 – L’année du silence.), s’entretient avec l’écrivain Jeroen Olyslaegers. Devant 165 auditeurs, ils reviennent ensemble sur l’année 1942, année charnière de la Seconde Guerre mondiale.

D’après l’anthropologue Rik Pinxten, nous devons évoluer ensemble d’un état de méfiance à celui d’une confiance renouvelée. Il présente son dernier livre « Het nieuwe vertrouwen » et fait part de ses alternatives à la pensée figée.

Opera Vlaanderen monte un nouveau projet d’opéra inspiré du roman Les Bienveillantes de Littell. Christophe Busch, les créateurs de l’opéra et d’autres experts tiennent un débat d’interprétation à l’occasion de cette création.

Kazerne Dossin profite des vacances de Pâques pour mettre à l’honneur l’offre destinée aux écoles. Les enseignants peuvent visiter gratuitement les expositions permanente et temporaire en compagnie d’une personne de leur choix. 345 enseignants accompagnés sont venus chercher l’inspiration.

En cette journée annuelle de commémoration de la Libération de la Belgique, Veerle Vanden Daelen donne une conférence au Sénat, suivie d’un entretien avec l’enfant caché Norbert Vos et sa « sœur de clandestinité » Mona Verhaeghe. Cet entretien est suivi du témoignage de l’enfant caché Jacques Brotchi.

La Dr Veerle Vanden Daelen et la Dr Laurence Schram participent à la douzième journée de contact de l’Instituut voor Joodse Studies (Institut d’Études juives). Cette journée a pour objectif de mettre en relation les chercheurs qui se penchent sur les Joodse Studies van de Lage Landen et de leur offrir la possibilité de présenter leurs recherches.

Au cours de la deuxième édition de la Museumnacht malinoise, 355 amateurs de culture visitent sept hauts lieux culturels, dont Kazerne Dossin, avec un seul et unique ticket.

La ‘pâtisserie de Jos Hakker’ s’installe au musée pendant les vacances d’été ! Dans le cadre de Schatten van Vlieg, nous avons invité des enfants à venir visiter la pâtisserie de Jos au musée et à découvrir son histoire.

L’artiste Willy Baeyens a réalisé une série de portraits après une visite perturbante à Kazerne Dossin. Ces portraits sont rassemblés en une installation composée de plus de 100 anciennes valises, qui semblent avoir été abandonnées avec insouciance. L’intérieur de ces valises dévoile des portraits (huile sur toile) d’enfants, dont la jeune vie a été brutalement brisée par la cruauté de l’Holocauste. La plupart d’entre eux sont décédés, certains ont survécu, quelques-uns ont pu échapper à la violence et ont gardé espoir dans l’avenir. Une déambulation au fil de ces valises rend la douleur, l’angoisse et la tristesse presque tangibles.

Kazerne Dossin commémore la libération de la caserne Dossin il y a 75 ans. Lors d’une projection, on peut voir des portraits de déportés qui pourraient être libérés.

Kazerne Dossin ouvre gratuitement ses portes à l’occasion de la plus grande fête du patrimoine immobilier de Flandre. Cette année marque le 75^e anniversaire de la libération de la caserne Dossin, raison pour laquelle la Journée du Patrimoine est placée cette fois sous le signe de la Libération. 1549 visiteurs bénéficient des explications d’experts en différents endroits du musée.

Un accueil particulier attend Selm (20 ans), originaire d’Audenarde. Il est le 10 000^e participant à la formation Holocauste, Police et Droits Humains depuis le lancement de celle-ci en 2014.

L’expert de la Shoah Dieter Pohl donne une conférence intitulée « What we know and what we don’t know about the history of the Holocaust » (Ce que nous savons et ce que nous ignorons sur l’histoire de la Shoah). Un partenariat entre Kazerne Dossin et l’Instituut voor Joodse Studies (l’Institut d’Études juives).

La place s’étendant entre le musée et le mémorial s’appelle dorénavant la Place Irene Spicker. Irene Spicker était une artiste juive qui a été en détention à la caserne Dossin. Son fils et son petit-fils dévoilent la plaque.

Le 63^e pèlerinage à l’ancienne caserne Dossin a lieu le 6 octobre. C’est le 77^e anniversaire du début de la déportation de Juifs, Roms et Sinti.

La polarisation peut être un pas vers la violence entre des groupes. Mais elle parfois nécessaire pour avancer. En collaboration avec GO!, Kazerne Dossin organise la première formation ouverte ‘wij of zij : omgaan met de dynamiek van polarisatie’ (‘nous ou eux : gérer la dynamique de la polarisation’). Le réseau en profite pour présenter son nouveau site web wij-zij.

La remise du Prix Quetzal pour les Droits humains et la Démocratie au Guatemala se déroule à Kazerne Dossin. Le prix est décerné cette année à Bernardo Caal Xol, qui poursuit au Guatemala la lutte contre l’impunité.

L’exposition auschwitz.camp est solennellement inaugurée. Stephan Parmentier, professeur de Droit pénal et de Criminologie (KULeuven) assure le discours d’ouverture, lequel est suivi d’une table ronde réunissant Christophe Busch, Frederic Crahay et Hans Citroen. L’exposition invitée ‘Exodus’, présentant des clichés de la photographe Hilde Braet, est inaugurée le même soir.

Barbelés, mauvais traitements, crimes de masse… ces images ont fait d’Auschwitz le symbole de la Shoah. Mais derrière l’horreur se décline un vaste projet. Comment un camp de travaux forcés est-il devenu un centre de mise à mort pourvu de chambres à gaz ? Comment le colonialisme, les pensées racistes et la politique d’extermination ont-ils mené à l’un des événements les plus tragiques de notre histoire récente ? Des photos, des cartes et des objets montrent que l’Interessengebiet Auschwitz était plus qu’un camp. Il s’agissait d’un empire nazi en pleine construction.

La photographe Hilde Braet retrace deux histoires en images – celles de Charlotte et d’Esra. Si elles diffèrent dans le temps et l’espace, ces deux histoires ont cependant beaucoup en commun. Ce sont des histoires sur le pouvoir destructeur d’être en fuite permanente. Charlotte Klipstein, âgée de 95 ans, a immigré en Belgique juste avant la Seconde Guerre mondiale. Pour échapper à la déportation vers Auschwitz, elle a dû se cacher plusieurs fois. Esra a fui l’Afghanistan et, après de nombreux détours, s’est retrouvée au centre d’accueil de la Croix-Rouge.

Nous remercions nos Amis et donateurs d’archives pour leur soutien en les conviant à une première Journée des amis. La nouvelle exposition temporaire auschwitz.camp leur est présentée en toute exclusivité.

Veerle Vanden Daelen et Frank Sebrechts sont invités sur le podium des auteurs « Antwerpen tijdens de Tweede Wereldoorlog » pendant la Foire du Livre d’Anvers.

L’histoire est plus que jamais d’actualité – un constat martelé par l’acteur et homme de théâtre Kurt Defrancq dans son spectacle, « De Binnenzak van de ziel ». Kazerne Dossin invite plusieurs classes à venir assister à une avant-première.

Au cours de la journée d’étude ‘La discrimination – comprendre, prévenir et réagir’, Kazerne Dossin présente de nombreux outils didactiques efficaces pour apprendre à gérer la discrimination en classe.

220 nouveaux portraits sont ajoutés à l’impressionnant mur des portraits lors de la cérémonie annuelle des portraits. David Van Turnhout raconte comment il a retrouvé la trace de deux portraits de membres de sa famille.

La photographe Hilde Braet s’entretient avec Charlotte Klipstein. Cette dame de 95 ans a échappé à la déportation vers Auschwitz en se cachant. S’inspirant de l’exposition « Exodus », elles parlent de fuites, celles d’hier et d’aujourd’hui.

Kazerne Dossin projette le documentaire « Felix Nussbaum ». Après la projection, la cinéaste Lydia Chagoll et l’auteur Mark Schaevers discutent de l’œuvre impressionnante de l’artiste.

Le musée ouvre gratuitement ses portes à l’occasion de la journée annuelle du public. Parallèlement à la visite de l’exposition permanente et de l’exposition temporaire ‘auschwitz.camp‘, quantité d’autres activités sont prévues au programme. Nous accueillons pas moins de 905 visiteurs.

Les éditions Epo, Frieda Van Wijck et l’auteur Fred Brouwers présentent le livre ‘Beethoven in de bunker’, qui traite du curieux rapport des nazis à la musique classique.